Première sortie 2021 !

PETITE, MAIS COSTAUDE !
La voilà enfin cette balade tant espérée, après des mois d’incertitude ponctués par des périodes d’enfermement et de liberté conditionnelle, nous pouvons nous retrouver pour partager une bonne tranche de bitume.
La température est idéale (17 °C), les routes sont sèches, le soleil est certes un peu craintif, presque gêné de siéger dans ce ciel bleu-banane dépourvu de nuage (Houuuu, ça fait vraiment trop longtemps que je n’ai pas mis le nez dehors moi…🤭), il ne manque plus que les amis. Ça tombe bien, car ils sont venus en nombre ! Pas moins de 28 machines avec leurs pilotes et leurs passager(e)s ont répondu à l’appel pour cette première « mini-sortie » de l’année.
Cependant, un personnage important manque à l’appel. En effet, « Archi » notre dirlo préféré est actuellement privé de moto. Non pas qu’il n’ait su terminer son assiette ou qu’il n’ait pas fait ses devoirs, mais notre biker à la chevelure fantôme se doit de jouer les guetteurs aériens pour quelques semaines.🛩
En effet, faisant fi de son âge avancé, celui que l’on appelle le « Yul Biker » de l’Avesnois s’est blessé en effectuant un faux-mouvement, le contraignant ainsi à un repos forcé et alité.
Qu’il sache que toutes nos pensées vont vers lui, en lui souhaitant un prompt rétablissement afin de le revoir très vite parmi nous. 👍
Mais revenons à nos ovins ! Notre fanfre du jour se trouve être « La Piquouze », notre road-captain passé maître dans l’art de dénicher les plus belles pépites routières régionales.
L’Artois étant son terrain de prédilection, c’est tout naturellement qu’il nous a guidé dans les méandres du parc d’Olhain et ses alentours.
Bien que de nombreux randonneurs et autres cyclistes jalonnent le bord des routes, curieusement, le trafic routier est relativement faible pour un week-end que les plus optimistes qualifient de « printanier ».
La disparition récente du « Fou chantant » (NDLR : Charles Trenet, pour les babys-bikers 🍼) conjuguée à des températures douces aurait-elle incité la populace à flâner le long des golfes clairs ? Que ne feraient-ils pas pour y voir danser la mer.. ?
En attendant, ça nous arrange. Car s’il est vrai que la route se partage, il faut bien reconnaître qu’une meilleure part revient aux motards quand les chignoles pointent aux abonnées absentes.
Quelques nouveaux visages ont fait leur apparition dans les ranges du L.E.C et pour certains d’entre eux, c’était la toute première fois qu’ils roulaient au sein d’une rame.
Particulièrement attentifs lors du briefing avant le départ, ils se sont montrés particulièrement disciplinés et ont observé les règles de sécurité avec la plus grande rigueur.
Les anciens, comme les nouveaux, ont très vite trouvé leurs marques et chacun a ainsi pu profiter au maximum des sensations procurées par leurs machines, tout en s’extasiant devant les paysages rencontrés lors de la balade.
Toujours dans un esprit des plus serein, une petite halte aride (chacun aura compris pourquoi…) s’est faite sur la place du charmant petit village de Gauchin-Légal, rebaptisé pour l’occasion Gauchin-le-désert !
Concernant les safetys ; la crème de la crème, le saint des saints, la dream-team, que dire ?
Si ce n’est qu’ils tutoient la perfection ! 😤😂
Plus sérieusement, cette quadrille de volontaires s’est à nouveau faite remarquer par sa maîtrise, sa célérité et son sens aigu du service. Grâce à eux, le cortège n’a jamais été soumis à de trop grande variations de vitesse et les franchissements « d’obstacles routiers » ont été systématiquement neutralisés.
Parmi eux, amalgamés aux confirmés, on ne peut que saluer la prestation de deux « aspirants-safetys », en la personne de « Gio » et de « Patrick » qui s’en sont tirés haut la main, et même avec un certain brio. Voilà une raison supplémentaire d’envisager sereinement l’organisation de nombreuses sorties futures. Bravo à eux !
Sur le retour, ce sont les Weppes et leurs mystères (les mystères des weppes…) que nous affrontâmes… Aucun des personnages principaux de la série (presque) éponyme ne fut rencontré, ni James T. Weppes et encore moins Artémus Klaxon ! (Ouais je sais, celle-là elle est nulle, notée 0. Mais j’avais envie de la faire… !)🤪
Baignant dans cette excellente ambiance mêlant quiétude, félicité, gaz et virolos, ça n’est pas moins de 200 km qui ont été parcourus. Ramené à l’échelle de la troupe, ça n’est pas moins de 5600 bornes effectuées, 336 litres d’essence brûlés et 0,85 tonne de CO2 émis dans notre atmosphère. 🌱
Mais voilà, Chronos ne se tournant pas les pouces, l’heure de se quitter approche. 🌙🕸
Comme promis, c’est à 17h00 précises que nous béquillons sur le spot d’arrivée à Seclin.
Les affres du couvre-feu commencent à poindre et chacun se doit de regagner son logis (tout comme la fée…).
En attendant, ce qui est pris n’est plus à prendre, et ces quelques heures de liberté retrouvée nous ont fait le plus grand bien.
Gageons que dans un avenir que nous espérons proche, nous puissions nous retrouver à nouveau pour partager ces moments de bonheur simple qui nous manquent si douloureusement.
D’ici là, astiquez vos chromes, cirez vos cuirs et restez dans les starting-blocks car, nous serons à nouveau sur les routes, très bientôt !
E. G.
🛩